Le CNRS et l’Université Bordeaux Montaigne signent une convention autour de leurs ambitions scientifiques
Antoine Petit, président-directeur général du CNRS, et Lionel Larré, président de l’Université Bordeaux Montaigne, ont signé le 7 juillet 2023 dans les locaux de l’université une convention de partenariat. Cette convention concrétise la volonté des deux établissements de collaborer autour d’une politique scientifique commune.
Ce vendredi 7 juillet 2023, dans les locaux de l’université, le CNRS et l’Université Bordeaux Montaigne se sont réunis pour la signature d’une convention précisant la politique scientifique partagée entre les deux établissements, impliquant notamment le co-pilotage de 6 Unités de recherche, d’une Unité d’Appui et de Recherche et d’une fédération de recherche. Cette convention actée par la signature d’Antoine Petit, président-directeur général du CNRS, et de Lionel Larré, président de l’Université Bordeaux Montaigne, marque la volonté des deux établissements de soutenir la dynamique des recherches menées sur le site bordelais.
L’Université Bordeaux Montaigne, en tant qu’université d’Arts, Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sociales, déploie en coopération avec le CNRS un large spectre de recherches dans le domaine des humanités. Concernant les langues, les laboratoires co-pilotés par les deux établissements couvrent les champs de la linguistique, de la psychologie, de l’informatique, de la philosophie, de l’éducation et des neurosciences. Un pôle d’expertise unique à l’échelle nationale s’est structuré autour des études de la langue basque, aussi bien dans ses aspects linguistiques que littéraires, sur le site de Bayonne et en collaboration avec l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Le CNRS et l’Université Bordeaux Montaigne sont attentifs à maintenir la dynamique de ces recherches.
Le site bordelais est également reconnu internationalement pour son expertise en archéologie, une dynamique que souhaitent renforcer les deux établissements avec le soutien de l’Université de Bordeaux. La collaboration du CNRS et de l’Université Bordeaux Montaigne s’articule également autour de l’étude des mondes anciens comprenant l’étude des textes, l’analyse de matériaux archéologiques ou encore la numérisation et la visualisation des objets archéologiques. Au regard de la richesse de ces objets, le CNRS et l’Université Bordeaux Montaigne s’attachent à développer une démarche active de valorisation du patrimoine et de médiation scientifique.
Les deux établissements soutiennent également les études aréales, tout particulièrement sur les mondes africains qui constituent pour le CNRS et l’Université Bordeaux Montaigne un champ de connaissance prioritaire. Une priorité est également donnée aux études des territoires et des reconfigurations spatiales, ouvertes aux coopérations potentielles avec les acteurs institutionnels ou les acteurs issus de la société civile.
« La dynamique de nos équipes scientifiques, que ce soit en langues, en archéologie ou sur l’étude des territoires, démontre la richesse de la collaboration entre le CNRS et l’Université Bordeaux Montaigne. Cette signature de convention permettra de développer la politique partagée en matière de recherche et d’accompagnement de la recherche, que ce soit pour conforter les dynamiques déjà en place ou en favoriser de nouvelles autour de l’interdisciplinarité », explique Antoine Petit, président-directeur général du CNRS.
« Le renouvellement de la convention entre le CNRS et l’Université Bordeaux Montaigne vient couronner de belles réussites des équipes dont nous avons ensemble la tutelle, et renforce une collaboration dans le domaine des langues, de l’archéologie, des sciences humaines et sociales, des disciplines essentielles pour une meilleure compréhension des bouleversements de nos sociétés, et des évolutions qui s’imposent au monde à l’heure où des transitions se font de plus en plus nécessaires », déclare Lionel Larré, président de l’Université Bordeaux Montaigne.
Sur le plan opérationnel, les deux établissements attribuent leurs ressources humaines et financières de manière à soutenirconjointement les unités partagées. La convention de partenariat apporte un cadrage au fonctionnement des laboratoires de recherche. Les politiques en faveur de l’égalité femme-homme, de l’intégrité scientifique, de l’éthique et la déontologie, du développement durable, de la science ouverte et des partenariats avec le monde socio-économique sont au cœur du projet partagé par les deux établissements.
En quelques chiffres, le CNRS et l’Université Bordeaux Montaigne comptent parmi leurs unités communes 6 Unités Mixtes de Recherche, 1 fédération de recherche et 1 Unité d’Appui et de Recherche, représentant près de 200 personnels : près de 140 chercheurs-chercheuses et enseignantes-chercheuses-enseignants-chercheurs et de 60 personnels techniciens, ingénieurs et administratifs. Ils contribuent financièrement au fonctionnement des laboratoires à hauteur de plus de 900 mille euros.