Le CNRS aux Rencontres de l'ESRI

Partager les 10 tendances de 2019, faire le point sur l’innovation de rupture dans la recherche, ou célébrer les meilleurs Chercheurs-Entrepreneurs avant un grand temps d'échange avec les dirigeants des filiales françaises de 50 multinationales : les rencontres de l’ESRI, organisées par AEF Info et ses partenaires  les 21 et 22 novembre prochain à Sorbonne Université donneront au CNRS l’occasion de s’exprimer sur des sujets brûlants pour la recherche. 

Parmi les temps forts : 

• La keynote d’Alain Schuhl, directeur général délégué à la science du CNRS : Open science, nouveaux enjeux, nouvelles contraintes (le 21 novembre à 15h30)

Nous sommes à l’aube d’une révolution dans le modèle économique de la diffusion des résultats de la recherche scientifique publique. La "science ouverte" va aujourd’hui bien au-delà du libre accès aux publications (open access). Elle touche également la publication anticipée d’articles encore non validés (pré-prints) ou encore la mise à disposition des données de la recherche… Ces évolutions induisent de profonds changements, soulevant des questions de compétences, de formation, d’équipement, de financement, de sécurité, de souveraineté, d’intégrité, voire d’éthique.

• Intégrité scientifique : la nouvelle donne des lanceurs d’alerte et des réseaux sociaux (le 21 novembre à 16h15)

Les réseaux sociaux scientifiques « vont probablement contribuer aux étapes de qualification et de certification des publications scientifiques par le biais de procédures qui restent à définir », prédisait en 2016 le Comité d’éthique du CNRS. L’organisation en cours du dispositif français d’intégrité scientifique est-elle assez robuste pour répondre à ce "contrôle qualité" a posteriori des publications ? Quels enseignements en sont tirés dans l’exercice du métier de chercheur ?

Un débat auquel le nouveau référent intégrité scientifique du CNRS, Rémy Mosseri, participera, entouré de Laurence Guyard, responsable des relations avec les communautés scientifiques à l’ANR et Olivier Le Gall, président de l’Office français de l’intégrité scientifique.

• « Recherche publique et innovation de rupture », où en est-on ? (le 22 novembre de 9h à 13h) avec Guillaume Boudy, secrétaire général pour l’investissement et Engelbert Beyer, chef de la direction Recherche pour l’innovation du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche allemand (BMBF) reviennent sur la création de l’agence dédiée au soutien à l’innovation de rupture et dotée d’un milliard d’euros.

• Retrouver l’ambition de l’innovation : une histoire de culture, pas seulement de financement ? (le 22 novembre de 9h30 à 10h30), table ronde à laquelle participeront notamment Michel Mortier, délégué général à l’innovation du CNRS et Sylvie Retailleau, présidente de l’université Paris-Sud.

Du PIA au fonds pour l’industrie et l’innovation, du concours I-Lab aux aides à l’innovation de Bpifrance, pour ne citer qu’eux, ce ne sont pas les dispositifs gouvernementaux qui manquent pour soutenir l’innovation. Le dernier tableau de bord européen de l’innovation classe la France en tête de l’Union européenne pour les financements et les aides, mais seulement en 11e position des plus innovants. De là à songer qu’au-delà des financements, il y faudrait peut-être insuffler davantage la culture de l’innovation, il n’y a qu’un pas.

• Recherche-Économie : qui doit piloter l’innovation et avec quels outils ? (le 22 novembre de 10h30 à 11h30)

La séparation Recherche-Économie a-t-elle encore du sens aujourd’hui, alors que la France est à la peine dans les classements mondiaux des pays innovants ? Qu’en pensent les communautés scientifiques et d’entrepreneurs ? Autant d’interrogations sur lesquelles se pencheront Jean Chambaz, président de Sorbonne Université, Nicolas Carboni, directeur du plan DeepTech à BpiFrance, Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d’État chargée du Numérique et de l’Innovation, associée du cabinet de conseil en stratégie Roland Berger et Alain Prochiantz, administrateur général du Collège de France. Le tout suivi d’une clôture de Bernard Larrouturou, DGRI.

•  Filiales françaises des multinationales & ESRI français : quelles attentes, quelles ambitions ? (le 22 novembre de 13h45 à 17h30)

Cinquante multinationales implantées en France analyseront pour et avec les acteurs de l’ESRI, notamment Antoine Petit, président-directeur général du CNRS, Jean Chambaz, président de Sorbonne Université, et Eric Labaye, président de l’École Polytechnique, les facteurs d’attractivité du système français. Une réflexion qui pourra déboucher sur de nouvelles opportunités de relations partenariales. Cette manifestation, organisée par DZA, en partenariat avec AEF info, sera ouverte par Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et clôturée par Edouard Philippe, Premier ministre. 

Parmi les représentants des entreprises :

• Shi Weillang, directeur Général de Huawei France ; 
• Jean-François Brochard, président de Roche France ; 
• Cyril Schiever, Senior VP & Managing Director de Merck – MSD ; 
• Gaétan de L’Hermite, CEO de Compass Group France ; 
• Michel Ginestet, président de Pfizer France ; 
• Christophe Catoir, président d’Adecco France ;
• Jacques Mulbert, président d’ABB France ;
• Guillaume Alvarez, Senior vice-president EMEA de Steelcase ; 
• Antoine Bordes, directeur du centre de recherches AI de Paris de Facebook ; 
• Rammohan Gourneni, président de Tata - TCS France.

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