« Tchoury » : Une comète qui ne manque pas de sel !
En comparant les spectres mesurés par l’instrument VIRTIS de la sonde Rosetta avec ceux de comètes artificielles réalisées à l’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble (IPAG-CNRS/UGA), un consortium international de chercheurs dont du CNRS, des universités de Grenoble, de Paris, d’Aix-Marseille et de l’Observatoire de Paris1 ont pu identifier des sels d’ammonium à la surface de la comète 67P. C’est la première fois que de tels composés riches en azote sont identifiés sur une comète. Une découverte publiée dans Science le 12 mars 2020.
- 1Ces travaux impliquent des chercheurs de l’IPAG (CNRS/UGA), du Laboratoire d’astrophysique de Marseille (CNRS/Aix-Marseille Université/CNES), du laboratoire Physique des interactions ioniques et moléculaires (CNRS/Aix-Marseille Université) et du Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique (CNRS/Observatoire de Paris – PSL/Sorbonne Université/Université de Paris)
Ammonium salts are a reservoir of nitrogen on a cometary nucleus and possibly on some asteroids
O. Poch, I. Istiqomah, E. Quirico, P. Beck, B. Schmitt, P. Theulé, A. Faure, P. Hily-Blant, L. Bonal, A. Raponi, M. Ciarniello, B. Rousseau, S. Potin, O. Brissaud, L. Flandinet, G. Filacchione, A. Pommerol, N. Thomas, D. Kappel, V. Mennella, L. Moroz, V. Vinogradoff, G. Arnold, S. Erard, D. Bockelée-Morvan, C. Leyrat, F. Capaccioni, M. C. De Sanctis, A. Longobardo, F. Mancarella, E. Palomba, F. Tosi
Science, 12 mars 2020, doi: http://dx.doi.org/10.1126/science.aaw7462