« L’effet cocktail » des perturbateurs endocriniens mieux compris

Biologie
Santé

Les perturbateurs endocriniens peuvent potentiellement devenir plus nocifs s’ils sont mélangés. Dans le prolongement de travaux de recherche publiés en 2015, des chercheurs et chercheuses de l’Inserm, de l’université de Montpellier et du CNRS au Centre de biologie structurale et à l’Institut de recherche en cancérologie de Montpellier poursuivent le décryptage des mécanismes moléculaires qui contribuent à ce phénomène, connu sous le nom d’« effet cocktail ». Leurs recherches permettent de mieux comprendre les interactions complexes entre les perturbateurs endocriniens et l’organisme, mais elles demeurent préliminaires, et doivent encore être poursuivies afin de définir l’impact réel de ces associations sur la santé humaine. Leur nouvelle étude est publiée dans le journal PNAS.

Bibliographie

Mechanistic insights into the synergistic activation of the RXR–PXR heterodimer by endocrine disruptor mixtures, Vanessa Delfosse, Tiphaine Huet, Deborah Harrus, Meritxell Granell, Maxime Bourguet, Caroline Gardia-Parège, Barbara Chiavarina, Marina Grimaldi, Sébastien Le Mével, Pauline Blanc, David Huang, Jakub Gruszczyk, Barbara Demeneix, Sarah Cianférani, Jean-Baptiste Fini, Patrick Balaguer, William Bourguet.
PNAS, 5 janvier 2021. DOI : 10.1073/pnas.2020551118

Contact

William Bourguet
Chercheur Inserm
Patrick Balaguer
Chercheur Inserm
François Maginiot
Attaché de presse CNRS
Inserm - Bureau de presse