Lancement d’une nouvelle interface de recherche et d’innovation sur l’uranium

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  • Le CNRS, l’Université de Lorraine et Orano ont choisi de s’associer pour développer de nouvelles connaissances pour la découverte et l’exploitation de l’uranium.
  • L’ambition est de transformer ces connaissances en innovation industrielle de pointe, notamment dans les domaines d’exploitation de l’uranium.

Le CNRS, l’Université de Lorraine, et Orano, opérateur international dans le domaine du nucléaire, unissent leurs expertises en créant le laboratoire commun CREGU, nouvelle interface de recherche sur l’uranium à Nancy. L’objectif est de développer, ensemble, des approches et des procédés plus performants pour la découverte et l’exploitation de nouvelles ressources en uranium, matière première du nucléaire. 

L’augmentation des besoins en électricité, l’indépendance énergétique nationale et la décarbonation de notre mix énergétique sont autant de défis auxquels le nucléaire peut apporter une solution. Par son savoir-faire dans la transformation et la maîtrise des matières nucléaires, la France dispose d’une position stratégique. Elle peut ainsi s’appuyer sur un écosystème unique, constitué d’industriels d’envergure internationale comme Orano, pouvant ainsi interagir avec des centres de recherche, fondamentale ou appliquée, reconnus pour leurs compétences. 

Dans un objectif d’adaptation permanente aux enjeux industriels et scientifiques, le CNRS, l’Université de Lorraine et Orano ont choisi de créer un laboratoire commun (LabCom), capitalisant sur plus de 40 années de collaboration scientifique. Baptisé CREGU1 , et positionné au cœur de l’écosystème nancéien de recherche et de formation, il s’appuiera sur l’expertise du laboratoire GeoRessources (CNRS/Université Lorraine). Un véritable atout puisqu’il pourra ainsi disposer de son savoir-faire historique, mais également de ses collections d’échantillons, de ses données, et de ses plateformes analytiques parmi les plus performantes du pays.

« Pour Orano, producteur d’uranium et industriel responsable, le développement de nouvelles thématiques de recherche sur l’uranium en lien avec ses activités est essentiel. Mutuellement bénéfique pour ses 3 partenaires, le LabCom CREGU va étendre les thématiques partagées au-delà de la géologie en y intégrant les technologies numériques ou l’hydrométallurgie et bâtir une stratégie de développement commune », explique Nicolas Maes, président d’Orano Mining.

Les travaux du CREGU seront structurés en cinq axes de recherches, visant à améliorer la connaissance des gisements d’uranium, afin d’augmenter les probabilités de découvertes, de développer de nouveaux outils de caractérisation et de modélisation, et d’optimiser les procédés industriels de traitement des ressources minérales issues du sous-sol et du recyclage.

Pour réaliser ses objectifs, CREGU s’appuiera sur une équipe de près de 30 personnes, rattachés aux différents partenaires que sont le CNRS, l’Université de Lorraine et Orano. Il aura également pour vocation de devenir un outil de formation par la recherche, notamment grâce à l’implication de nombreux étudiantes et étudiants en master et doctorat.

« Orano est un partenaire historique de l’Université de Lorraine en formation comme en recherche. La création de ce labcom avec le CNRS en complément de la chaire industrielle obtenu récemment via l’ANR ne fait que renforcer cette collaboration entre Orano et le site lorrain », souligne Hélène Boulanger, présidente de l’Université de Lorraine.

Grâce au CREGU, les trois partenaires ont l’ambition d’obtenir conjointement des résultats en sciences fondamentales, applicables en innovation industrielle de pointe, notamment dans les domaines d’exploitation de l’uranium.

« Le CREGU est le fruit d’une relation de confiance tissée dans le temps avec Orano et l’Université de Lorraine. Il illustre complètement la politique du CNRS de développement des laboratoires communs, cette forme de collaboration aboutie et pérenne entre le monde académique et le monde économique. Nous en comptabilisons plus de 210 en activité, avec des entreprises de toutes tailles, et notre ambition est d’en avoir 400 d’ici quatre ans », souligne Antoine Petit, président-directeur général du CNRS.

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Trouver les gisements d’uranium.
© Barbara Brenachot / Thomas Obin / GeoRessources
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Exploiter les gisements.
© Fabrice Golfier / GeoRessources
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Développer les outils de demain.
© Jean Cauzid / GeoRessources

 

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Inventer l’industrie du futur.
© Cédric Demeurie / GeoRessources

 

En savoir plus

Article « Quand le CNRS fait laboratoire commun avec les entreprises »

Site du laboratoire GeoRessources (CNRS/UL) : http://georessources.univ-lorraine.fr/

  • 1Centre de recherche et d’étude sur les gisements d’uranium

Contact

Ouns Hamdi
Attachée de presse CNRS
Bureau de presse Orano