Découverte chez la souris d'un mécanisme clé de l'anorexie mentale, ouvrant la voie à un traitement potentiel
Une étude internationale, menée par une équipe de chercheuses et de chercheurs de Sorbonne Université, de l’Inserm, du CNRS et de l'université McGill (Montréal, Canada), a permis d’identifier un dysfonctionnement neurobiologique pouvant conduire à l'anorexie chez un rongeur. Cette découverte ouvre la voie à un traitement potentiel de cette maladie psychiatrique, qui concerne des millions de personnes et qui a un taux de mortalité très élevé. Ces découvertes chez l’animal sont en cours de validation chez l’humain, où plus d'une dizaine de patientes et de patients répondent positivement au traitement. Cette étude fait l'objet d'un article publié dans la revue Nature Communications.
The human VGLUT3-pT8I mutation elicits uneven striatal DA signaling, food or drug maladaptive consumption in male mice. Mathieu Favier, Elena Martin Garcia, Romain Icick, Camille de Almeida, Joachim Jehl, Mazarine Desplanque, Johannes Zimmermann, Annabelle Henrion, Nina Mansouri-Guilani, Coline Mounier, Svethna Ribeiro, Fiona Henderson, Andrea Geoffroy, Sebastien Mella, Odile Poirel, Véronique Bernard, Véronique Fabre, Yulong Li, Christian Rosenmund, Stéphane Jamain, Florence Vorspan, Alexandre Mourot, Philibert Duriez, Leora Pinhas, Rafael Maldonado, Nicolas Pietrancosta, Stéphanie Daumas et Salah El Mestikawy, . Nature Communications, le 7 juillet 2024.
https://doi.org/10.1038/s41467-024-49371-1