Le CNRS à la rencontre du public
Avec deux événements nationaux et de nombreuses manifestations locales dans les délégations régionales ou les laboratoires, le CNRS a donné rendez-vous au grand public pour la Fête de la Science 2020.
Passer 24h avec des scientifiques à 1465 m d’altitude à l'Observatoire au sommet du Puy du Dôme – le plus vieux du monde, expérimenter la vie de spéléologue scientifique à Saint Christophe la Grotte, embarquer pour quelques heures sur le Néomysis, bateau océanographique côtier de la Station Biologique de Roscoff, ou encore arpenter la zoothèque du Muséum national d’histoire naturelle où huit millions de crustacés, poissons, oiseaux et mammifères sont conservés à l’abri des regards parfois depuis le XIXe siècle. Crise sanitaire oblige, la Fête de la science, qui ouvre habituellement les laboratoires à tous et toutes, s’est faite de manière intimiste au CNRS, du 2 au 12 octobre, avec ces « visites insolites ».
Un peu partout en France, des groupes restreints, d’une quinzaine de personnes maximum, ont pu plonger au cœur de la recherche scientifique, découvrir des lieux uniques et avoir des échanges privilégiés avec les scientifiques. Une solution originale pour assurer un événement en présentiel malgré la pandémie. Avec pour but de promouvoir la présence territoriale du CNRS et ses activités de recherche au sein des différents territoires français, cette opération a impliqué 35 laboratoires, de toutes les disciplines. Si une poignée de visites ont dû être annulées ou repoussées en raison de restrictions sanitaires, ce sont 509 personnes, tirées au sort, qui ont pu vivre ces moments exceptionnels, sur plus de 2700 candidatures.
Pendant ce temps, Marie Treibert a elle participé à une chasse au trésor consacrée à la robotique française 100 % numérique et interactive. Créatrice de la chaîne Youtube La boîte à curiosités, Marie est la nouvelle vidéaste de Zeste de Science, la chaîne de vulgarisation du CNRS. En direct sur Facebook et Youtube le 7 octobre pendant près de deux heures, elle a relevé les défis préparés par les équipes de recherche du Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes1 à Toulouse – le plus ancien laboratoire de robotique français – mais aussi du Gipsa-Lab2 de Grenoble, des laboratoires Etis3 à Cergy et Heudiasyc4 à Compiègne, et de l’ISIR5 à Paris. L’occasion d’explorer la robotique sous toutes ses facettes, de la robotique humanoïde, à la robotique médicale ou bioinspirée avec la joueuse Nina, l’anthropomorphe Pyrène ou encore le social Pepper. Huit expériences pour un jeu de piste, prétexte à des échanges enthousiastes avec les scientifiques et le grand public qui a pu aider la vidéaste dans sa quête. Ce rendez-vous, qui a déjà été visionné près de 20 000 fois, fait partie d’une série d’événements FutuRobot qui auront lieu jusqu’en juin 2021 avec la 24ème édition de la RoboCup.
Ces deux manifestations sont les événements nationaux du CNRS pour la Fête de la science mais, à cette occasion, de nombreux laboratoires ont ouvert leurs portes, en particulier avec des conférences en lignes, dans toute la France.
- 1CNRS.
- 2Grenoble images parole signal automatique (CNRS/Université Grenoble Alpes).
- 3Équipes traitement de l'information et systèmes (CNRS/Ensea Cergy/Université de Cergy-Pontoise).
- 4Heuristique et Diagnostic des Systèmes Complexes (CNRS/Université de technologie de Compiègne).
- 5Institut des systèmes intelligents et de robotique (CNRS/Sorbonne Université).