Le CNRS et l’Inalco signent une convention de partenariat

La convention établie entre le CNRS et l'Inalco pour une période de six ans a pour objectif de préciser les éléments de politique scientifique partagée, déclinée au travers du pilotage des structures de recherche communes, et sa mise en œuvre opérationnelle en entérinant des accords fondamentaux sur leur gestion et leur fonctionnement. Elle est le fruit d’une concertation étroite des deux partenaires sur les pratiques administratives à harmoniser, pour simplifier le travail quotidien des scientifiques, et ainsi renforcer les conditions de l’excellence. Cette ambition est également partagée par les autres partenaires de l’enseignement supérieur et de la recherche présents sur le site. Le partenariat entre l’Inalco et le CNRS est en effet notamment renforcé par les liens qui se sont constitués autour de l’IdEx « Université de Paris », IdEx dont le CNRS et l’Inalco sont membres du consortium, ainsi qu’autour de l’Alliance Sorbonne Paris Cité.

7 unités mixtes de recherche
 

• IFRAE - Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (CNRS/Inalco/Université de Paris)

• LLACAN - Langage, langues et cultures d'Afrique noire (CNRS/Inalco)

• SEDYL - Structure et dynamique des langues (CNRS/Inalco/IRD)

• LACITO - Laboratoire de langues & civilisations à tradition orale (CNRS/Inalco/Université Sorbonne Nouvelle)

• CRLAO - Centre de recherches linguistiques sur l'Asie orientale (CNRS/Inalco/EHESS)

• CASE - Centre Asie du sud-est (CNRS/Inalco/EHESS)

• CerMI - Centre de recherche sur le monde iranien : Langues, cultures et sociétés de l’Antiquité à nos jours (CNRS/Inalco/Université Sorbonne Nouvelle)
   

1 fédération de recherche

• CIST – Collège international des sciences territoriales, en cotutelle avec 17 autres établissements

Le partenariat scientifique entre le CNRS et l’Inalco articule plus particulièrement deux domaines majeurs des Sciences Humaines et Sociales sur lesquelles les sept équipes communes ont atteint un très haut niveau de visibilité nationale et internationale :

• Études aréales : les équipes spécialisées dans l’étude des grandes aires mondiales développent des recherches sur un large spectre disciplinaire qui comprend aussi bien les humanités (littérature, arts, communication et médias...), l’histoire (notamment culturelle, sociale, politique et des religions, l’archéologie et la philologie), la didactique des langues et des cultures et les sciences sociales (anthropologie, sociologie, sciences politiques et économiques, droit, géographie, urbanisme, démographie). Fondées sur une connaissance approfondie du terrain et un accès privilégié aux sources en langues locales, les études du Proche et Moyen Orient, de l’Asie centrale, méridionale et orientale, de l’Asie du sud-est, de l’Océanie et de l’Afrique subsaharienne sont particulièrement concernées. Les domaines et objets de recherche étudiés dans une perspective interdisciplinaire sont de nature très diverse : données qualitatives et quantitatives issues de terrains de recherche, données d’archives, œuvres et créations, captations et enregistrements visuels et audiovisuels, dispositifs techniques et artefacts... Ils servent à la description comparative et compréhension des systèmes et dynamiques sociaux et culturels situés dans les aires géographiques du monde non-occidental.

• Recherche sur, et documentation des, langues du monde : réunies dans le LabEx Fondements Empiriques de la Linguistique (EFL), qui a facilité les convergences méthodologiques entre les différentes unités mixtes de recherche, les équipes spécialisées en linguistique aréale développent en leur sein des programmes des terrains d’enquête situés partout dans le monde en particulier en Eurasie, en Océanie, en Afrique et en Amérique latine. L’apport des technologies du numérique dans la constitution de corpus de données linguistiques, la documentation multimédia des langues et des cultures non-occidentales et le traitement automatique des langues fait l’objet d’une attention particulière. Les recherches conduites dans ce domaine peuvent s’appuyer sur des plateformes et outils partagés tels que ceux offerts par la TGIR Huma Num et par le CCSD (écosystème HAL). La valorisation des données collectées et déposées dans les entrepôts de recherche profitera de la plateforme LaCAS – Open Archive in Language and Cultural Area Studies, coproduite par l’Inalco et l’IdEx « Université de Paris ».