CNRS, IP Paris et Université Paris-Saclay : une ambition partagée d’accroître l’attractivité du plateau de Saclay

Le renouvellement de ces conventions de partenariat s’inscrit dans la continuité de collaborations fructueuses entre ces acteurs de renom. Les établissements signataires ont progressivement regroupé leurs forces scientifiques autour du plateau de Saclay. Ensemble, ils contribuent à façonner le nouveau visage territorial de la R&D, à travers leurs campus établis sur les communes de Gif-sur-Yvette, Bures-sur-Yvette, Orsay, Palaiseau et Saclay. Les nouveaux bâtiments et équipements de pointe, désormais nombreux et mutualisés, offrent un potentiel technologique rare et dynamisent les partenariats scientifiques.

Le partenariat scientifique entre le CNRS et les deux pôles académiques couvre l’ensemble des champs de la connaissance. Il est aujourd’hui structuré par 85 unités de recherche et d’appui - dont près de la moitié impliquent d’autres établissements d’enseignement supérieur et de recherche – et il rassemble une communauté scientifique de 8000 personnes.

« L’université Paris-Saclay est particulièrement heureuse de signer cette convention de partenariat avec le CNRS. Notre collaboration s’inscrit dans une longue histoire qui continue encore aujourd’hui à s’écrire sous le signe de l’excellence, excellence de la recherche, excellence de nos collaborations les plus en pointes au sein de nos laboratoires communs » se félicite Sylvie Retailleau, Présidente de l’Université Paris-Saclay.

« Les laboratoires en co-tutelles établis sur le plateau de Saclay représentent un potentiel de recherche et d’innovation exceptionnel que le CNRS soutient très fortement en y affectant 12% de l’ensemble de ses personnels permanents. Par son excellence et son dynamisme, cette communauté scientifique représente une force incontestable pour relever les grands défis sociaux et économiques auxquels sont confrontées nos sociétés », explique Antoine Petit, Président-directeur général du CNRS.

Eric Labaye, Président de l’Institut Polytechnique de Paris et de l’École polytechnique, déclare que « la convention de partenariat entre l’Institut Polytechnique de Paris et le CNRS exprime notre détermination à poursuivre la collaboration historique et fructueuse qui existe entre le CNRS et nos Écoles. Elle réaffirme notre engagement commun pour développer la recherche et s’assurer que la société continue de bénéficier des découvertes de nos scientifiques ».

Le CNRS a participé à la politique de site du plateau de Saclay en accompagnant ses partenaires dans une structuration de l’excellence de la recherche soutenue par l’Etat à travers le Plan d’Investissement d’Avenir (PIA). Les laboratoires de l’Institut Polytechnique de Paris et de l’Université Paris-Saclay ont ainsi bénéficié du soutien très actif du CNRS pour monter toute la gamme des instruments du PIA : Initiative d’excellence (IdeX), Laboratoires d’excellence (LabEx), équipements d’excellence (EquiEx), Écoles universitaires de recherche (EUR), Instituts Convergence, SFRI (Structuration de la Formation par la Recherche dans les initiatives d’excellence) et IDéES (Intégration et développement des IDEX et des I-Sites).

Les orientations stratégiques en matière de recherche définies par ces principaux acteurs publics du plateau de Saclay visent à conduire des projets de recherche fondamentale au service de la société, avec des applications industrielles, environnementales et sociétales. La synergie des forces et l’interdisciplinarité portées par le CNRS, l’Institut Polytechnique de Paris, et l’Université Paris-Saclay ouvrent des perspectives fortes en matière de recherche dans un large spectre disciplinaire à l’image de la cybersécurité, l’intelligence artificielle, le quantique, les nanotechnologies, la santé, les biotechnologies, l’énergie, le climat - et contribuent activement à la démultiplication du potentiel d’innovation de ce territoire d’exception.

Afin de renforcer l’efficacité du dispositif d’innovation et la compétitivité de l’industrie, le CNRS, l’Institut Polytechnique de Paris et l’Université Paris-Saclay s’appuient en particulier sur la Société d’Accélération de Transfert Technologique (SATT) du Cluster Paris-Saclay, dont ils sont actionnaires. La SATT dispose d’une capacité d’investissement de 66 millions d’euros sur dix ans pour financer et accompagner la valorisation des travaux de recherche issus du territoire et le transfert technologique vers les marchés.

Dans un contexte où la compétition internationale continue de s’intensifier en matière de recherche et d’innovation, les deux conventions partenariales actent l’élaboration et la mise en œuvre de politiques européennes et internationales concertées.

 La collaboration entre les établissements publics du plateau de Saclay est reconnue internationalement. Ainsi, l’Institut Polytechnique de Paris et l’Université Paris-Saclay, forts des apports du CNRS et d’autres partenaires, se classent aux meilleurs niveaux internationaux. Parmi les meilleurs établissements français, l’Université Paris-Saclay se classe 1ère à l’ARWU 2021 (13ème mondiale) et dans le classement thématique 2021, 1^ère mondiale en mathématiques et 9ème en physique (1^ère en Europe), 12^ème mondiale en agriculture (1^ère française) et 22^ème mondiale en médecine (1^ère en France) ; elle se classe 3ème au THE 2022 et 3ème au NTU 2021. L’Institut Polytechnique de Paris se classe au 1^er rang français (12^ème mondial) au QS Graduate Employability Ranking 2022, 2^èmeFrance au QS 2022 (49^ème mondial), 2^ème France (22^ème mondial) en Sciences Physiques et 2^ème France (48^ème mondial) en Sciences de l’informatique au THE by Subject 2022.

Pour le volet européen, les deux pôles académiques se concerteront avec le CNRS pour mettre en commun des outils, des ressources, et des pratiques dans le but de renforcer le dépôt de projets européens par les chercheurs, chercheuses et enseignants-chercheurs, enseignantes-chercheuses du périmètre.

Les conventions de partenariat ont pour objectif de préciser les éléments d’une politique scientifique partagée, déclinée au travers du pilotage des unités communes, et sa mise en œuvre opérationnelle en entérinant des accords fondamentaux sur leur gestion et leur fonctionnement. Les partenaires entendent également coordonner leurs forces et leurs actions dans plusieurs domaines clefs, tels que la politique de science ouverte, l’intégrité scientifique, la politique de valorisation de la recherche et de relation avec les entreprises, la promotion d’une culture d’innovation sur le site, la politique de développement soutenable, les politiques d’hygiène et sécurité, de sécurité défense et de santé.

« Ces partenariats, structurants à l’échelle locale, s’inscrivent dans l’objectif majeur du CNRS de contribuer à la dynamique de l’émergence de grands pôles académiques du meilleur niveau international. La mise en synergie des stratégies du CNRS, de l’Institut Polytechnique de Paris et de l’Université Paris-Saclay, par des priorités et projets identifiés comme étant à la croisée de nos stratégies d’établissements, est le résultat d’un dialogue nourri visant à renforcer notre capacité d’action commune. Je ne peux que m’en féliciter », déclare Antoine Petit, Président-directeur général du CNRS.

« Le partenariat stratégique fort établi entre IP Paris et le CNRS va nous permettre de renforcer l’attractivité de notre Institut à l’international, pour continuer à recruter les meilleurs chercheurs, notamment pour accélérer le développement de nos centres interdisciplinaires d’excellence focalisés sur le développement durable, l’intelligence artificielle ou l’ingénierie biomédicale. » déclare Eric Labaye, Président de l’Institut Polytechnique de Paris et de l’École polytechnique.

« Cette convention décrit l’ambition scientifique commune entre l’Université, ses grandes écoles et ses facultés avec le CNRS. Elle va jouer un rôle de facilitateur pour le quotidien de nos équipes et va être un levier précieux pour avancer ensemble sur des sujets prégnants à fort enjeux sociétaux tels que la science ouverte, l’intégrité scientifique ou encore le développement soutenable » explique Sylvie Retailleau, Présidente de l’Université Paris-Saclay.