
Au Chili, habitants et plantes unis pour révéler une pollution de l’air
Le Chili est l’un des pays les plus touchés par la pollution environnementale en Amérique du sud. C’est particulièrement le cas dans la province de Chacabuco, au nord de la capitale Santiago, où la population locale alerte sur la dégradation de la qualité de l’air. Dans cette région, une équipe du laboratoire Géosciences environnement Toulouse (GET-OMP – CNES/CNRS/IRD/Université de Toulouse), en collaboration avec des chercheurs du laboratoire de Géographie de l’environnement (GEODE – CNRS/Université Toulouse Jean Jaurès) a croisé la perception des habitants avec des analyses géochimiques réalisées sur le terrain pour évaluer la pollution atmosphérique. Leur étude, publiée le 4 mars dans EnvironmentalGeochemistry and Health, recommande l’utilisation de certaines plantes comme indicateurs du niveau de pollution de l’air.
Is Tillandsia capillaris an efficient bioindicator of atmospheric metal and metalloid deposition? Insights from five months of monitoring in an urban mining area.
E. Schreck, G. Sarret, P. Oliva, A. Calas, S. Sobanska, S. Guédron, F. Barraza, D. Point, C. Huayta, R.M. Couture, J. Prunier, M. Henry, D. Tisserand, S. Goix, J. Chincheros, G. Uzu, 2016. Is Tillandsia capillaris an efficient bioindicator of atmospheric metal and metalloid deposition? Insights from five months of monitoring in an urban mining area. Ecological Indicators 67, 227-237.