Composition des communautés écologiques : une nouvelle solution pour une vieille question
Deux processus principaux – le fonctionnement des niches et l’histoire des espèces – contrôlent la diversité observée au sein d’une communauté écologique. Mais quelle est leur importance relative ? Depuis plusieurs décennies, de nombreux écologues cherchent en vain une réponse à cette question centrale de l’écologie scientifique. Considérant la structuration géographique des assemblages d’espèces qui forment ces communautés, deux chercheurs du Laboratoire d’écologie des hydrosystèmes naturels et anthropisés (Université Claude Bernard Lyon 1/CNRS/ENTPE) proposent une nouvelle solution qui permet enfin de répondre précisément et sans ambiguïté à cette question. Leurs travaux sont publiés dans le numéro du mois de février 2019 de la revue Global Ecology and Biogeography.
PER‐SIMPER—A new tool for inferring community assembly processes from taxon occurrences. C. Gibert, G. Escarguel. Global Ecology and Biogeography, le 12 Février 2019 (vol. 28, pp. 374-385). https://doi.org/10.1111/geb.12859