Le CNRS et l'université de Polynésie française signent une première convention
L'Université de la Polynésie française a le plaisir et l'honneur d'accueillir Monsieur Antoine Petit, président-directeur général du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), accompagné de Monsieur Alain Schuhl, directeur général délégué à la science du CNRS, lundi 2 septembre 2024 à 9h00.
Messieurs Petit et Schuhl ont été reçus par Monsieur Patrick Capolsini, président de l'UPF et Madame Nabila Gaertner-Mazouni, vice-présidente de la commission recherche de l’UPF, en vue de la signature d’un accord stratégique visant à renforcer les collaborations entre l'UPF et le CNRS.
Dans un contexte où le CNRS consolide sa stratégie ultra-marine, mais également internationale dans le Pacifique, cet accord marque une étape significative dans le développement des relations entre l'UPF et le CNRS, en mettant en place les bases de dispositifs qui faciliteront les collaborations et les projets entre les deux institutions.
La convention signée souligne des actions communes en matière de recherche et de formation, où les stratégies de l'UPF et du CNRS convergent.
Les principaux points de cet accord incluent :
- L’implication du CNRS dans le consortium de recherche RESIPOL et le Groupement d’intérêt scientifique POLYREN en réaffirmant une volonté commune d’œuvrer au développement concerté de recherches collaboratives au sein du consortium RESIPOL ainsi qu’une mutualisation des accès à Internet par l’ensemble des partenaires de POLYREN.
- Une collaboration forte sur les projets NAHITI et NARUA portés par l’UPF : en actant une coopération étroite entre l'UPF et le CNRS sur ces deux projets structurants.
- Une réflexion sur l’extension de l'unité de recherche commune « Maison des Sciences de l'Homme du Pacifique » (MSH-P)
- De nouveaux projets communs : cet accord ouvre également la voie à de nouveaux projets tels que le nouvel observatoire Géodésique et géophysique fondamental et appliqué de Tahiti en remplacement de l’actuel observatoire opéré par l’UPF, le CNES et la NASA, le projet « SOSI » (Suivi ouvert des sociétés et de leurs interactions) autour des conséquences sanitaires et sociales des essais nucléaires, une collaboration au sein du living lab AMWI du PEPR SoluBIOD visant à co-concevoir, mettre en place et évaluer des solutions fondées sur la nature appliquées aux hautes îles volcaniques de Polynésie française et une « Zone Atelier » sur la durabilité des socio-écosystèmes insulaires, en collaboration avec les membres du consortium RESIPOL.
- Le soutien au Groupement De Recherche « TranPolyn » : créé début 2024, ce groupe de recherche accompagne la Polynésie française dans sa transition énergétique, avec des actions de formation et d'innovation au travers de démonstrateurs autour des énergies renouvelables et des réseaux énergétiques.
- L’accueil de chercheurs CNRS de toutes disciplines au sein de l'UPF : l'accord ouvre la possibilité d'accueillir des chercheurs statutaires du CNRS ou des enseignants-chercheurs en délégation CNRS afin de développer les collaborations avec toutes les équipes de recherche de l’UPF, que celle-ci soit sous tutelle CNRS (MSH-P) ou non.
La signature de cette convention cadre s'inscrit dans une démarche ambitieuse de collaboration scientifique et académique, visant à renforcer la recherche, l’innovation et la formation dans la région Pacifique, tout en consolidant les liens entre l'UPF et le CNRS.
La cérémonie de signature s’est tenue lundi 2 septembre, à 9h, à l’auditorium du centre de recherche de l'UPF, suivie d'une visite du laboratoire Santé et services des écosystèmes polynésiens, de la maison de l’énergie (« Fare Ito ») et de l’observatoire géodésique de Tahiti.