Le CNRS accompagne les mutations de la filière automobile

Voiture électrique, à hydrogène, véhicule autonome : l'automobile a entamé une mutation de grande ampleur. Tous les industriels du secteur, constructeurs ou équipementiers, doivent réaliser rapidement de profonds changements technologiques pour répondre à des enjeux écologiques majeurs, et atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050. Ils doivent aussi innover pour repenser la place de l'automobile dans notre société et son intégration dans les nouvelles formes de mobilité.

Pour relever ces défis, plus de 200 laboratoires du CNRS et de ses partenaires conjuguent recherche fondamentale et appliquée dans des domaines tels que les nouveaux matériaux, la production, le stockage et la gestion de l’énergie, l'intelligence artificielle, le traitement des données numériques, mais aussi sur des thématiques relevant du bien-être, des mobilités inclusives, etc. Le CNRS est de ce fait un des acteurs clé pour aborder les mobilités du futur avec une approche systémique complète.

Afin de mieux répondre aux besoins des industriels, en mettant à leur disposition les compétences et expertises des scientifiques, le CNRS s'est rapproché de la Plateforme automobile et mobilité (PFA), qui réunit l’ensemble des partenaires du secteur (constructeurs, équipementiers, sous-traitants et acteurs de la mobilité). Le CNRS participe aux ateliers du Conseil de la recherche automobile, le comité du PFA chargé de définir les enjeux précompétitifs de l'industrie automobile. Le CNRS y présente les compétences disponibles dans ses laboratoires, en lien avec les besoins des industriels . Cette démarche s'inscrit dans la stratégie du CNRS de renforcer ses liens avec les filières industrielles françaises, en lien avec les Comités stratégiques de filière installés par le Conseil national de l’industrie.

De nombreux laboratoires du CNRS et de ses partenaires coopèrent déjà avec des industriels de l'automobile. Chaque année, plus de 100 contrats sont signés, qu'il s'agisse de collaborations scientifiques, de prestations, de laboratoires communs, ou de projets de recherche européens. Trente-trois laboratoires communs ont été créés entre le CNRS et des entreprises du secteur. Plusieurs accords-cadres sont en cours de finalisation avec des industriels.