Le CNRS signe une convention avec l’École Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier
Le 19 mars 2021, le CNRS et l’École Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier ont signé une convention de partenariat pour la période 2021-2026.
La convention établie entre le CNRS et l’École Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier se place dans la continuité du partenariat conclu lors du contrat 2015-2020 pour une nouvelle période sexennale. Elle a pour objectif de préciser les éléments de politique scientifique partagée, déclinée au travers du pilotage des unités communes, et sa mise en œuvre opérationnelle en entérinant des accords fondamentaux sur leur gestion et leur fonctionnement. Cette convention est par ailleurs identique dans ses dispositions à la convention signée le même jour entre le CNRS et l’Université de Montpellier.
L’École Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier et le CNRS sont membres du consortium de 19 membres qui porte le projet I-SITE Montpellier University of Excellence (MUSE) labellisé en 2017. Ce projet d’I-SITE MUSE vise à créer une université de recherche intensive, sur l’ensemble des dimensions de la vie académique, étroitement connectée aux enjeux socioéconomiques et internationalement reconnue pour son impact dans les secteurs de l’agriculture, de l’environnement et de la santé. L’ambition future est de tracer les contours de l’Université-cible, dont l’École Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier sera établissement-composante, lui forger une identité originale et l’inscrire parmi les sites universitaires d’excellence au niveau international.
La chimie montpelliéraine constitue un pôle d’excellence visible et attractif au niveau mondial sur les domaines essentiels répondant à de grands enjeux sociétaux : énergie, matériaux et vecteurs ; valorisation des ressources naturelles et procédés de la chimie durable ; santé et protection de l’homme. Ces trois axes partagent le besoin de matériaux innovants, capables de fournir des systèmes de plus en plus complexes. Le pôle a également un positionnement très fort en matériaux variés, allant jusqu’à leur intégration dans des systèmes. L’interface de la chimie et de la biologie donne une forte visibilité à Montpellier et les recherches sur les mécanismes d’action des biomolécules et le traitement des pathologies humaines et animales sont exceptionnellement actives sur le site. Une politique active et structurante de mutualisation et rationalisation des équipements mi-lourds est suivie autour de la Plateforme d’Analyse et de Caractérisation, ouvrant la voie au développement d'applications innovantes avec le secteur privé. En 2021, l'ensemble des activités formation/recherche/valorisation en chimie seront regroupées avec la relocalisation de l'ICGM et de l'IBMM, à proximité de l'IEM, dans un nouveau bâtiment sur le campus du CNRS, à proximité du bâtiment formation déjà livré en 2017. Cette conjoncture permettra de promouvoir les domaines d’excellence des unités et de faciliter l'émergence de nouvelles thématiques innovantes et fédératrices.
Afin d’assurer le suivi du partenariat, tant sur le plan stratégique que sur le plan opérationnel, la convention prévoit la constitution d’un comité d’orientation et de suivi. L’activité contractuelle fera l’objet de bilans partagés réguliers. Le mandataire unique de valorisation ainsi que le gestionnaire des contrats sont définis dans cette convention suite à une négociation guidée par un objectif d’équilibre et de prise en compte des spécificités des unités partagées.