« Energie bleue » : des simulations informatiques pour l’exploiter
Dans les estuaires, où l’eau des rivières rencontre celle de la mer, sommeille une énergie renouvelable au potentiel encore inexploité : l’énergie osmotique, aussi appelée « énergie bleue ». La différence de salinité peut en effet être convertie en énergie électrique. Et réciproquement, l'eau peut être désalinisée en injectant de l'énergie dans le système. Des chercheurs du CNRS, de Sorbonne Université et de l’Université Toulouse III – Paul Sabatier 1 viennent de démontrer la force prédictive des simulations moléculaires pour améliorer un procédé produisant de l’énergie bleue et un procédé de désalinisation. Ces travaux 2 ont été publiés dans Physical Review X le 27 avril 2018.
- 1Regroupés dans la Maison de la simulation (CNRS/CEA/INRIA/Université Paris-Sud/Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines), du laboratoire Physico-chimie des électrolytes et nanosystèmes interfaciaux (CNRS/Sorbonne Université) et du Centre inter-universitaire de recherche et d’ingénierie des matériaux (CNRS/Université Toulouse III-Paul Sabatier/INP Toulouse)
- 2Avec le soutien du RS2E (réseau porté par le CNRS), de la mairie de Paris, du projet européen EoCoE et du projet ERC IONACES
Référence :
Blue Energy and Desalination with Nanoporous Carbon Electrodes: Capacitance from Molecular Simulations to Continuous Models. Michele Simoncelli, Nidhal Ganfoud, Assane Sene, Matthieu Haefele, Barbara Daffos, Pierre-Louis Taberna, Mathieu Salanne, Patrice Simon, and Benjamin Rotenberg. Physical Review X, le 27 avril 2018.